Louis Gallois (Fnars) et Georges Minzière lient solidarité et citoyenneté

Publié le par Michel Sorin

Louis Gallois (Fnars) et Georges Minzière lient solidarité et citoyenneté

La solidarité est un élément de compétitivité, selon le président de la Fnars

Georges Minzière, membre de Réseau CiViQ, est engagé depuis longtemps dans les associations de réinsertion sociale. L’ancien ouvrier, syndicaliste de la métallurgie, secrétaire du comité central d’entreprise (voir Salmson à Laval (suite) : Georges Minzière fait part de ses souvenirs (1er janvier 2013), devenu élu local (adjoint au maire de Laval, conseiller régional des Pays de la Loire, conseiller général de la Mayenne), est un retraité actif qui milite dans plusieurs associations.

Voir Georges Minzière, syndicaliste CFDT retraité de l’industrie, citoyen actif

Hébergement d'urgence en Mayenne : des besoins croissants

Dans le cadre de ses engagements associatifs dans la réinsertion sociale, il a récemment côtoyé Louis Gallois qui, Depuis le 22 juin 2012, est président de la Fnars.

C’est cet homme que nous avions reçu en Mayenne, à Saint-Berthevin, le 15 octobre 1987, sous un faux nom... Voir Compétitivité : Louis Gallois était l'invité de JP Chevènement à Belfort (25 février 2013)

Fondation Res Publica : Louis Gallois pour un dialogue social productif (13 août 2013)

Rapport Gallois : les 22 propositions pour reconquérir la compétitivité (6 novembre 2012)

En tant que président de la Fnars, Louis Gallois est Pour une solidarité d'engagement

Avec la présentation d’un plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, le gouvernement s’est doté d’une feuille de route pour prévenir les situations d’exclusion, accompagner les personnes en difficulté vers l’insertion et réformer la gouvernance des politiques de solidarité. Nous devons saluer cette orientation nouvelle et interministérielle qui s’inscrit en rupture avec certains discours passés stigmatisant les personnes pauvres jugées responsables de leur situation.

La FNARS a été à la pointe de la mobilisation dans le cadre des travaux de la conférence et elle a été très active dans les mobilisations associatives qui ont suivi pour réformer notre modèle de solidarité en donnant la priorité à l’insertion, au retour à l’autonomie et à l’accès au logement du plus grand nombre.

Nous avons obtenu des avancées concrètes sur la participation des personnes accueillies, l’accès aux soins, la réforme de l’IAE, la programmation de places d’hébergement et de logements accompagnés pour 2013 ou la gouvernance des politiques sociales. Mais nous sommes encore très loin du compte pour une protection sociale universelle défendue au congrès de Nantes qui vise à protéger les personnes les plus exposées à la crise économique dans un contexte de croissance faible et de chômage de masse.

La lutte contre le non-recours est un préalable essentiel pour l’accès à des droits universels et si le gouvernement affiche une volonté nouvelle dans ce domaine, celle-ci n’est pas budgétée.

L’absence de priorité donnée aux jeunes qui sont pourtant massivement touchés par la pauvreté est pour nous une carence grave de ce plan. Les emplois d’avenir et les contrats de génération sont des leviers intéressants d’accès à l’emploi mais ils doivent être complétés de manière urgente par un droit à la formation tout au long de la vie assorti de ressources décentes pour tous les jeunes en difficulté.

La situation des migrants privés d’accès au logement, à l’hébergement et souvent au travail est également largement ignorée et nous demandons que ces publics soient pleinement intégrés dans les priorités gouvernementales d’inclusion sociale.

Fidèle à ses valeurs, la FNARS s’impliquera dans les régions pour donner une traduction concrète à ces engagements et contrôler leur mise en œuvre. Nous devons rester mobilisés pour que ce plan quinquennal ne soit qu’une première étape vers une réforme plus structurelle de nos politiques de solidarité.

La solidarité est un élément de compétitivité

Louis Gallois, haut fonctionnaire et dirigeant d’entreprises, préside la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars) depuis juin 2012. Adepte d’une « vision moderne de la solidarité », il veut rétablir les plus pauvres dans leur citoyenneté.

Olivier Bonnin et Hélène Delmotte (La Gazette, Santé-Social, n° 103, Janvier 2014) ont recueilli ses propos. Lire la suite et cet extrait : « Il ne faut rien laisser passer, ne pas tolérer le discours selon lequel les pauvres le sont parce qu’ils l’ont voulu. »

Cet article est le 8ème paru sur ce blog et le 1er dans la catégorie Associations.

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