Pour l'égalité femmes-hommes, 200 personnes dans les rues de Laval

Le rendez-vous était donné le 6 mars sur le parvis des "droits des femmes"

Le 8 mars 2020 - Journée internationale des droits des femmes. Pourquoi est-il préférable de parler de la « journée des droits des femmes » plutôt que de la « journée de la femme » ?

Comme le précise le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) dans son  guide pratique pour une communication publique sans stéréotypes de sexe  : « Il est important de dissocier « la Femme » (le fantasme, le mythe, qui correspond à des images stéréotypées et réductrices […]) et « les femmes », qui sont des personnes réelles, aux identités plurielles, et représentatives d’un groupe hétérogène. « La Femme » est une représentation mentale produite par la société : l’expression suggère que toutes les femmes partagent nécessairement des qualités propres à leur sexe (douceur, dévouement, charme, maternité…). Or, dans la réalité, les femmes se distinguent par la pluralité de personnalités, de leurs goûts, de leurs couleurs de peau, de leurs activités professionnelles, dépassant largement les représentations que la société leur impose. »

En Mayenne, l'intersyndicale - CGT, FO, FSU, Solidaires et MNL - avait donné rendez-vous le 6 mars à 15h40 à Laval sur le parvis des droits... des femmes. Voir (Ouest-France, 6 mars 2020) : Laval. 200 personnes dans la rue contre la réforme des retraites et les inégalités femmes-hommes. Un nouveau rassemblement pour protester contre la réforme des retraites et les inégalités au travail entre les femmes et les hommes. Extrait.

À deux jours de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, dimanche 8 mars 2020, les syndicats ont manifesté contre la réforme des retraites et contre les inégalités entre les femmes et les hommes au travail. « Contrairement à ce que prétend le gouvernement, les femmes seront les grandes perdantes de la réforme des retraites, a précisé l’intersyndicale. Les deux annuités de cotisation par enfant (et un an dans le public) dont bénéficient les mères seront supprimées. La majoration de 5 % par enfant ne suffit pas à compenser les pertes induites par le passage à l’universalité. »

Les syndicats ont également appelé le gouvernement « à sanctionner les employeurs qui discriminent en mettant fin aux 26 % d’écart de salaire entre les femmes et les hommes ».

Voir aussi :

- Le 8 mars, soutenons la lutte pour les droits des femmes

- 8 mars 2020 : les chiffres des droits des femmes

Cet article est le 490 ème paru sur le blog CiViQ - le 2ème, catégorie Femmes

Le 6 mars 2020, à 16h, un peu avant le départ de la manifestation dans les rues de Laval.