Saint-Berthevin le 2 nov. 2019 : 50 ans de jumelage avec Wehingen

Publié le par Michel Sorin

 

L'allocution de Michel Sorin, ancien maire de Saint-Berthevin

 

 

Les 1er et 2 novembre 2019, Yannick Borde, maire de Saint-Berthevin (France, Pays de la Loire, Mayenne) et le Comité de jumelage présidé par Elisabeth Gaudin, accueillaient Gerhard Reichegger, maire de Wehingen (Allemagne, Bade-Wurtemberg, arrondissement de Tuttlingen, Jura souabe) et le comité de jumelage présidé par Thomas Dietmann.

Il y avait 65 allemands et des représentants des comités de jumelage des autres communes jumelées avec Saint-Berthevin (Minehead en Angleterre, Caslino d'Erba en Italie et Ceuti en Espagne).

 

C'était le second acte du 50ème anniversaire du jumelage entre Saint-Berthevin et Wehingen, le premier ayant eu lieu à Wehingen les 7, 8 et 9 juin 2019. Voir Wehingen (All), 8 juin 2019 : 50 ans de jumelage avec Saint-Berthevin

Rappel (14 juin 2009, après le 40ème anniversaire du jumelage à Saint-Berthevin) : Jumelage entre Saint-Berthevin et Wehingen : 40 ans de vie commune

 

 

Voici le texte de l'intervention de Michel Sorin, ancien maire de Saint-Berthevin, lors de la cérémonie officielle le 2 novembre, dans l'auditorium de l'Espace culturel "Le Reflet" à Saint-Berthevin.

 

Chers Amis,

 

Merci à Yannick Borde de m'attribuer ce temps de parole. Pendant mon mandat de maire, entre 1990 et 2001, j'ai participé avec plaisir aux échanges entre nos deux communes, apprécié les contacts vraiment amicaux avec Josef Bär. Pour communiquer avec Josef, j'avais l'aide précieuse de Claude Ménard, l'un de mes adjoints à la mairie, qui avait eu la bonne idée d'être professeur d'allemand.

 

Les relations les plus personnelles, celles qui m'ont apporté le plus d'informations sur la vie concrète en Allemagne, ont été avec Friedrich et Betty Zirn, et aussi avec Sophie Heinzelmann et Martin Maier. On peut parler d'une véritable amitié, qui n'aurait pas existé sans ce jumelage.

 

L'évènement qui m'a marqué le plus, à titre personnel, ce fut le jubilé de Wehingen en août 1993, à l'occasion des 1200 ans qui remontaient à la première indication historique du nom Wehingen. Je salue tout particulièrement le remarquable travail de recherche effectué par Erich Mayer et ses amis.

 

Avec Erich et sa famille, grands acteurs du jumelage, j'associe spontanément les noms de Jean et Hélène Chauvin, pour leur contribution au premier pilier du jumelage que furent les échanges scolaires, avec l'appui indispensable de Geneviève et Robert Hubert. Ils ont créé et maintenu aussi longtemps que possible cet outil de découverte et d'éveil à l'autre, en étroite association avec le docteur Weiss et Friedrich Zirn.

 

L'autre pilier de ce jumelage aura été le football avec une remarquable continuité des échanges sous la houlette de Camille Monnier. Avec les pongistes, qui complètent le tableau sportif. J'ai envie de citer aussi les musiciens et les pompiers, qui ont joué un rôle déterminant dès le début.

 

J'en viens à ceux par qui j'aurais dû commencer, car ils ont fondé ce jumelage il y a 50 ans et lui ont donné son dynamisme, Bernard Le Godais et Anton Hugger ont accompli une oeuvre remarquable, qui s'est prolongée après eux.

 

Tout faire pour réconcilier ces deux peuples et leurs dirigeants. Telles étaient leurs motivations premières. Avec le recul, nous pouvons dire que leur contribution a été fructueuse.

 

Toutefois, il nous faut constater aussi que leurs idéaux européens ne se retrouvent pas dans le réel de l'Europe actuelle.

 

L'Europe, qui a devant elle des enjeux extrêmement importants concernant l'environnement, l'énergie, l'économie, la finance, a besoin d'une sérieuse et profonde révision pour être efficace, démocratique et aimée de ses peuples.

Ne parlons plus d'Europe intégrée qui se substituerait aux nations. Réfléchissons en tant que citoyens allemands, italiens, espagnols et français, à ce que nos nations pourraient faire ensemble dans le cadre européen, en relation aussi avec nos amis britanniques.

 

C'est l'orientation que je préconise pour les prochaines années, pourquoi pas pour les 50 ans à venir... C'est non seulement compatible avec le développement de nos jumelages mais cela leur donnerait encore plus de justification.

 

Nos jumelages ont de l'avenir. A condition que les jeunes prennent le relais, comme le fait notre ami Thomas Dietmann. C'est une question de citoyenneté.

 

Vivent nos jumelages !

 

Et merci de votre attention.
 

Cet article est le 468 ème paru sur le blog CiViQ - le 42ème, catégorie Europe Continent

Le maire de Saint-Berthevin, Yannick Borde, et son adjointe, Josette Clavreul, se tournant vers (de gauche à droite) les responsables des jumelages de Caslino d'Erba, Daniele Masciadri et Marcello Pontiggia (maire), de Ceuti, Vicente Garcia, de Minehead, Jonathan Greenhow, et de Wehingen, Thomas Dietmann et Gerhard Reichegger (maire) le 2 novembre 2019 à Saint-Berthevin

Le maire de Saint-Berthevin, Yannick Borde, et son adjointe, Josette Clavreul, se tournant vers (de gauche à droite) les responsables des jumelages de Caslino d'Erba, Daniele Masciadri et Marcello Pontiggia (maire), de Ceuti, Vicente Garcia, de Minehead, Jonathan Greenhow, et de Wehingen, Thomas Dietmann et Gerhard Reichegger (maire) le 2 novembre 2019 à Saint-Berthevin

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