Marie-Thérèse Grandin était une amoureuse de la création artistique
Son grand-père, Jules Malin, avait été maire de St-Berthevin (1921-1935)
Marie-Thérèse Grandin avait initié de nombreux enfants à l'expression artistique, par le biais de l'atelier de poterie de Saint-Berthevin. Elle était productrice d'oeuvres d'art et savait mettre en valeur le patrimoine de la Haute Foucherie, où elle résidait jusqu'à une période récente.
Voici le texte que j'ai transmis hier soir aux correspondants de presse de Saint-Berthevin dans le but de prolonger notre relation avec elle.
Marie-Thérèse Grandin a cessé de vivre le 31 octobre 2019 et, n'ayant pu l'accompagner le 2 novembre lors de sa sépulture, je souhaite faire part de quelques observations mettant en évidence ses mérites.
- D'abord, sa foisonnante activité au service des associations de Saint-Berthevin. Par exemple, la poterie où elle savait intéresser les enfants à la création d'objets diversifiés.
- Ensuite, sa capacité à proposer des oeuvres artistiques répondant à la demande, par exemple à l'occasion d'anniversaires de jumelage (on la voit dans le livre "50 ans de jumelage" - publié par le Comité de jumelage de Saint-Berthevin - en mai 1999 (p 67) remettre une céramique à Friedrich Zirn lors du 30ème anniversaire du jumelage avec Wehingen et, en octobre 2001, (p 111), une oeuvre à Martin Evans lors du 10ème anniversaire de jumelage avec Minehead.
- On connaissait son attachement au site de la Haute Foucherie, qu'elle proposait à la visite lors des journées du patrimoine. Elle aurait voulu y vivre toujours mais ses forces l'ayant abandonnée, elle dut séjourner au Centre Hospitalier de Laval pendant quelques mois.
Je l'avais vue alors plusieurs fois et avais eu l'opportunité de l'interroger sur ce qu'elle savait de son grand-père, Jules Malin, maire de Saint-Berthevin de 1921 à 1935. Elle m'informa de l'existence d'un livre manuscrit sur l'histoire de Saint-Berthevin, rédigé par son père, Raymond Malin. Elle se demandait où il se trouvait.
Elle me signala aussi le fait que son grand-père, dans l'exercice de son mandat de maire, avait grandement bénéficié de l'aide bénévole précieuse de son épouse, diplômée de Haute-Follis, et de l'appui tout aussi important de l'instituteur, Monsieur Emery, qu'il fréquentait souvent. Jules Malin était un homme de la terre qui aurait été incapable d'assumer ses responsabilités seul car le maire, à cette époque, n'avait pas de personnel pour l'aider.
Cet article est le 467 ème paru sur le blog CiViQ - le 8ème, catégorie Personnalités
Marie-Thérèse Grandin, le 12 septembre 2012, à la Haute Foucherie